
Le visage complètement apaisé,
Sa tête contre ce giron,
Ses cheveux, son front sous la caresse.
À sa place.
Le visage complètement apaisé,
Sa tête contre ce giron,
Ses cheveux, son front sous la caresse.
À sa place.
— Bonjour ! Je suis un technicien spécialisé en intelligence artificielle. Comment puis-je vous aider ?
— Bonjour. Je suis un peu sceptique quant à l'IA. J'ai entendu dire que cela pouvait rendre les humains obsolètes.
— Ah c'est toi ?
— Oui je me suis proposé pour les séances de lecture de conte et on m'a demandé de venir le faire ici. Est-ce que ça… ?
— Non, non, c'est très bien. Qu’est-ce que tu vas leur lire ?
— On m'avait dit que ce serait fourni sur place...
— Je ne suis pas au courant. Tu veux que je te trouve quelque chose ?
— Attends, je vais improviser.
— Tu te sens d'attaque ?
— Étonnamment, oui.
— Je te les laisse donc.
— Tu peux pas revenir dans la passé.
— Toi non plus.
— Non, mais c'est toi qui t’intéresses au passé, qui en parle, qui lis des livres, etc.
— Oui mais c’est toi qu'il obsède maladivement.
— Comment ça ?
Cette fin se semaine j’ai vécu la passionnante expérience d’un atelier d’écriture avec l’association Artelibri d’Île Rousse, animé par Marie Ferranti. Nous avons étudié plusieurs notions comme les éléments d’introduction, la gradation de la peur, les personnages secondaires et écris chacun des lignes pour nous y frotter.
Les lectures de la dizaine de participantes — presque toutes des femmes — était de très haut niveau et très variées. Je vous livre ici une partie de ma propre production, à peine sortie de l’atelier.
Fleur parmi les fleurs
C’est ainsi qu'elle est apparue
Suivant l’expression consacrée
Galanterie simplette
Formule usée
Marchant dans Paris, j’erre sans but, du Paradis à la lune, de la rue de Paradis à la rue de la lune.
— Rassemblement dans quinze minutes !
— Pardon ?
— Allez ! Réveille-toi ! Tu as encore rêvé ?
— Ah, je dirais plutôt que c'était un cauchemar…
— Pas le temps de raconter ça maintenant, dépêche-toi, on nous attend en bas.
— « Ce qui compte, c’est ce qu’on fait. Pas le temps que l’on a ni ce qu’on aurait aimé faire. »
— Mouais ?
— Ça te parle ?
— « Ce qui… » ?
— Tu m’écoutes ?
— C’est toi qui rapportais du sirop d’érable ? Notre mère nous en donnait à la cuiller quand nous avions mal à la gorge, alors… nous avions souvent mal à la gorge !
Me rappela-t-elle ceci assise dans l’herbe pendant que je peignais ou sur le stationnement au moment du départ ?
— Mais c’est n’importe quoi !
— Oui.
— Tu dis n’importe quoi…
— Ah non !
— Euh...
Si vous voulez forcer les gens à se faire injecter contre leur gré, contre la science et contre toute l'histoire des luttes pour notre dignité, notre santé, nos droits et le Code de Nuremberg, si vous voulez encore masquer et maltraiter les enfants et leur inoculer un produit contre un risque qu’ils n’encourent pas et si vous voulez poursuivre la destruction de la France, de notre démocratie, de nos institutions et valider une violence jamais vue auparavant contre les opposants dans la rue, vous savez déjà pour qui voter : il agite son drapeau européen et efface le nôtre, il lève son nez reniflard sur ceux qui « ne sont rien » et méprise notre pays qui, pour lui, « n’a pas de culture » et nous « emmerde ».
— Ça faisait longtemps qu’on n’était pas venu voir un spectacle.
— Presque deux ans, en effet, avec la covid…
— Avec aussi les stupidités de passe sanitaire et le soi-disant vaccin.
— Mais c’est fini.
— Suspendu, plutôt... Ils ont racheté des stocks pour après les élections.
La première victime de la guerre, c’est la Vérité, on le sait bien. Il semblerait aussi que l’intelligence ait été assassinée dés les premières heures de l’invasion russe de l’Ukraine. Elle n’a pas souffert ; ceux qui l’ont perdue non plus…
— Arrêtez-vous ! Stop ! Ne bougez plus !
Le jeune femme, sous l’effet de la surprise, s’arrête, tout en se demandant pourquoi elle obéit à cet ordre venant de cet inconnu un peu plus loin devant elle. Elle venait de monter jusqu’à ce village abandonné d’Occi et débouchait entre les ruines, sous un magnifique olivier, sur un espace dégagé quand elle l’avait aperçu qui semblait descendre de plus haut dans la montagne. L’homme fouillait dans son sac rapidement et en sortait un carnet tandis qu’il tenait un stylo dans sa bouche. Passée la surprise, elle allait se remettre en marche.
— Que penses-tu de la situation en Ukraine ? » Pas facile de répondre à cette question. Non pas à cause de la complexité de cette situation mais plutôt à cause de l’incroyable déluge de propagande à laquelle nous venons d’être soumis en à peine 6 jours !
Amis du futur,
Je me permets de vous déranger pour vous parler depuis le début de l'année 2022.
J’ignore où vous en êtes. Peut-être la laideur que nous voyons aujourd’hui se dessiner l’a emporté et vous « vivez » donc hors-sol, vos corps enfermés, vos identités et votre personne entièrement numérisés, au travers de plateformes numériques privées.
Ou peut-être avons-nous finalement renvoyé dans les poubelles de l'Histoire les projets fous de passe, d’obligation vaccinale répétée, en constatant leur manque d’adéquation avec la réalité sanitaire, avec les principes sur lesquels nous avions bâtis le Monde d’Avant, imparfait, mais vivable, et surtout avec un rapport réel au fait d’être vivant, en corps autant qu’en esprit et en âme.
Quoiqu’il en soit. je voudrais simplement ici témoigner de ce qui se passe sous mes yeux d’homme né au siècle précédent, pourtant réputé difficile, et qui est assez horrifié par ce qu’il voit.
Ainsi, j’ai vu…
Le martèlement régulier du xylophone lance le mouvement. Les oiseaux trompettes viennent donner des coups d'aile en appel, se répétant, se répondant les uns les autres pour enfin fusionner en un unisson qui gonfle mon cœur.