
— J’ai fait un drôle de rêve… Une ambiance de brumes… Étrange… De la brume partout, comme dans une aurore, mais une brume éclairée par cette aurore montante… Un décor à la Stalker
— Genre Tchernobyl ?
— J’ai fait un drôle de rêve… Une ambiance de brumes… Étrange… De la brume partout, comme dans une aurore, mais une brume éclairée par cette aurore montante… Un décor à la Stalker
— Genre Tchernobyl ?
Nous pouvions espérer une féérie qui magnifie le savoir-faire historique français du luxe et de la fête et mette le merveilleux au service de la célébration de la noblesse et de la fraternité du sport que doivent être les jeux olympiques remis à l’honneur par le français Pierre de Coubertin à la toute fin du XIXe.
Voici l’affiche officielle des Jeux Olympiques de 2024. Ils devraient (peut-être) se dérouler à Paris, en France, mais dans un Paris saccagé et une France battue par Macron le Naufrageur. Espérons que ce soit son dernier méfait dans son duel à mort avec le pays.
En attendant, découvrons cette affiche, ce qu’elle nous montre et ce qu’elle nous cache.
— T’as vu la une de Libé ?
— Oui
— C’est grave, hein…
— Pas tant que ça,
— Mais si, regarde, c’est écrit : le retour de la « peste brune » dans nos rues, le fascisme est revenu l’autre soir, c’est terrible, non ?
— De toute manière, tout le monde a sa propre définition du wokisme…
— Oui, et ce qui est « amusant » c’est que ceux qui propagent cette idéologie — et qui ont initialement forgé et revendiqué le mot woke, prétentieusement éveillé — aiment à se positionner en victimes de l’estrèmedroite quand on les confronte, voire quand on se moque d’eux.
— Et la victimisation, ça, c'est cool. Rien de mieux aujourd’hui que de pouvoir brandir son statut de victime et s’y vautrer avec complaisance…
— Et toi, quelle serait ta définition ?
— La mort.
— La Corse est française depuis très longtemps, tu sais.
— Pas tant que ça : 1769.
— Quand même, c’est… l’Histoire, c’est vieux.
— Ah c'est toi ?
— Oui je me suis proposé pour les séances de lecture de conte et on m'a demandé de venir le faire ici. Est-ce que ça… ?
— Non, non, c'est très bien. Qu’est-ce que tu vas leur lire ?
— On m'avait dit que ce serait fourni sur place...
— Je ne suis pas au courant. Tu veux que je te trouve quelque chose ?
— Attends, je vais improviser.
— Tu te sens d'attaque ?
— Étonnamment, oui.
— Je te les laisse donc.
— Tu peux pas revenir dans la passé.
— Toi non plus.
— Non, mais c'est toi qui t’intéresses au passé, qui en parle, qui lis des livres, etc.
— Oui mais c’est toi qu'il obsède maladivement.
— Comment ça ?
Cette fin se semaine j’ai vécu la passionnante expérience d’un atelier d’écriture avec l’association Artelibri d’Île Rousse, animé par Marie Ferranti. Nous avons étudié plusieurs notions comme les éléments d’introduction, la gradation de la peur, les personnages secondaires et écris chacun des lignes pour nous y frotter.
Les lectures de la dizaine de participantes — presque toutes des femmes — était de très haut niveau et très variées. Je vous livre ici une partie de ma propre production, à peine sortie de l’atelier.
Marchant dans Paris, j’erre sans but, du Paradis à la lune, de la rue de Paradis à la rue de la lune.