
— J’ai fait un drôle de rêve… Une ambiance de brumes… Étrange… De la brume partout, comme dans une aurore, mais une brume éclairée par cette aurore montante… Un décor à la Stalker
— Genre Tchernobyl ?
— J’ai fait un drôle de rêve… Une ambiance de brumes… Étrange… De la brume partout, comme dans une aurore, mais une brume éclairée par cette aurore montante… Un décor à la Stalker
— Genre Tchernobyl ?
— Tu te souviens, l’histoire de Jean-Michel dont je te parlais il y a trois ou quatre ans au moins ?
— Oui, mais quelles sont tes sources ?
— La fameuse question du déni…
— Pfff... Il va falloir que tu te réveilles un peu ! J'ai vraiment l'impression que tu vis dans le monde des bisounours.
— Et pourquoi dis-tu ça ?
— Parce que tu ne te rends pas compte que notre monde va mal ! Les politiques sont corrompus, les jeunes ne veulent plus travailler, les vieux sont abandonnés, les g...
Vu à l’occasion du festival Lisula Cine Musica, il m’apparaît que ce film, qu’il est de bon ton d’avoir apprécié, a beaucoup de choses à nous dire, comme une œuvre de commande, voire une œuvre de propagande.
— Alors, October surprise ?
— October quoi ?
— October surprise, c’est l’idée, pas nouvelle, que le mois précédent l’élection aux États-Unis, un événement plus ou moins provoqué, vienne perturber le vote…
— Encore un truc de complo…
Assis sur ma terrasse, le soleil déclinant à travers les pins. Il fait doux en cette journée d’avril et la lumière est magnifique. Tandis que je travaille, mon ordinateur sur les genoux, je suis interrompu par la cacophonie des oiseaux au-dessus de ma tête.
Conversation après les élections de 2018 au Québec : « Qu'avez-vous fait pour que la politique soit à la hauteur de vos soi-disant espérances ? »
— Donc, à t'écouter, les anti-Trump sont idiots…
Nous pouvions espérer une féérie qui magnifie le savoir-faire historique français du luxe et de la fête et mette le merveilleux au service de la célébration de la noblesse et de la fraternité du sport que doivent être les jeux olympiques remis à l’honneur par le français Pierre de Coubertin à la toute fin du XIXe.
— Hey les jeunes, ne remarquez vous pas qu’on vous vole ?
— Quoi ?
— Votre attention.
— Mon attention ?
— Oui, votre capacité d’attention, votre capacité de vous porter sur un sujet, sur une situation, sur une pensée, extérieure ou intérieure, dehors ou dans votre tête.
Qu'est-ce qu’on vient voir au cinéma ? On regarde d'autres soi-même en plus exagéré, en plus caricatural. Et pourquoi les regarde-t-on ? Ça n'est pas seulement le spectacle de la vie d’autrui. C’est un miroir qui reflète qui on est. On est tous les mêmes, acteurs, créateurs et spectateurs. Mais c’est aussi un miroir déformant, non pas de l’image qu’il reflète, mais qui déforme le spectateur qui regarde. On en ressort changé, grandi, transformé, avec des envies de ressembler ou des envies de changer, tout simplement. Le miroir déformant déforme finalement celui qui le regarde.
— T’as vu la une de Libé ?
— Oui
— C’est grave, hein…
— Pas tant que ça,
— Mais si, regarde, c’est écrit : le retour de la « peste brune » dans nos rues, le fascisme est revenu l’autre soir, c’est terrible, non ?
— De toute manière, tout le monde a sa propre définition du wokisme…
— Oui, et ce qui est « amusant » c’est que ceux qui propagent cette idéologie — et qui ont initialement forgé et revendiqué le mot woke, prétentieusement éveillé — aiment à se positionner en victimes de l’estrèmedroite quand on les confronte, voire quand on se moque d’eux.
— Et la victimisation, ça, c'est cool. Rien de mieux aujourd’hui que de pouvoir brandir son statut de victime et s’y vautrer avec complaisance…
— Et toi, quelle serait ta définition ?
— La mort.
— La Corse est française depuis très longtemps, tu sais.
— Pas tant que ça : 1769.
— Quand même, c’est… l’Histoire, c’est vieux.