DES MESURES
J’ai vu et vécu au Québec pendant des mois l’interdiction de rentrer dans des cafés, des restaurants, à la piscine, au sport, au cinéma et même au jardin botanique de Montréal, en extérieur.
J’ai vu qu’au bout de quatre mois où tous ces lieux n’étaient plus fréquentés que par des gens « complètement vaccinés », le pouvoir les fermait en accusant ceux qui ne les fréquentaient plus d’y apporter un virus.
J’ai vu en France qu’il fallait être recevoir des injections pour s’enfermer dans un train TGV qui ne roule que 2 heures, mais pas pour s’enfermer dans un TER qui, sur le même trajet, met 5 heures.
J’ai vu que tout ce qu’on disait sur les déboires de l’hôpital, la surcharge, la fatigue du personnel, le manque de moyens, était exactement le même propos que lors des années d’Avant, depuis deux décennies au moins, à la seule différence que maintenant, c’était la faute aux non-vaccinés.
J’ai vu s’installer un passe dit « sanitaire » puis « vaccinal » puis d’apartheid, avec des machines développées pour en forcer l’usage à l’entrée de nos lieux de nos vies communes, alors qu’il n'était initialement pas question de passe, puis pas question qu’il s’étende au-delà du 15 novembre 2021, puis de juillet 2022, puis pas question qu’on lui fixe même une limite ni dans le temps, ni même en fonction des objectifs atteints et qu’il était supposé permettre d’atteindre.
J’ai vu qu’il fallait être injecté pour s'assoir prendre un café sur une terrasse en plein air, mais pas pour se serrer dans le métro.
J’ai vu qu’il était déconseillé puis interdit de porter un masque, puis que c’était obligatoire en intérieur, puis obligatoire en extérieur, puis non obligatoire en extérieur.
J’ai vu en France et au Canada qu’on fixait un bracelet ou qu'on collait une étiquette jaune aux passagers vaccinés avant de monter dans les trains.
J’ai vu que je ne pourrais plus accompagner un mourant mais que je pouvais encore donner mon sang.
DE LA PAROLE PUBLIQUE
J’ai vu des personnages publics souhaiter qu’on enferme et qu’on affame les non-vaccinés en leur interdisant l’accès aux magasins d’alimentation.
J’ai vu le Président de la République française en janvier 2022 faire écrire qu’il souhaitait « emmerder les non-vaccinés » et qu’il ne les considérait plus comme des « citoyens », tandis qu’il n’imaginait pas, cinq ans avant, déconsidérer de la même manière des terroristes islamistes.
J’avais vu le même marteler sans rire le 24 novembre 2020 : « Je veux être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire ».
J’ai vu les réseaux sociaux, jadis garants d’une libre expression, nouvelle et bienvenue, censurer ou corriger les propos qui ne leur convenaient pas, unilatéralement et sans jugement, tandis qu’ils mettaient tous leurs moyens techniques à disposition des groupes djihadistes ou aux Talibans afghans.
J’ai vu le ministre de la justice en France refuser la vaccination obligatoire des prisonniers au motif qu'ils n’étaient « pas des cobayes ».
J’ai vu le ministre de la santé du même gouvernement s’enorgueillir d’une « obligation déguisée » de vaccination envers toute sa population, pourtant encore libre.
J’ai vu la parole publique tellement dévaluée qu’elle nous forçait à être assis et non debout pour boire un café.
J’ai vu un gouvernement qui criait à sa population : « assis ! »
J’ai vu la population s’assoir.
DE LA DÉMOCRATIE
J’ai vu une société démocratique se priver de ses libertés fondamentales, d’abord pour un court moment, puis temporairement, puis de manière répétée pour ensuite ne plus pouvoir les récupérer sans conditions ubuesques.
J’ai vu des gouvernement suspendre leur fonctionnement démocratique, avec l’aval complice ou le silence d’une opposition muselée, pendant au moins deux ans, gouvernant avec des instances secrètes, non élues et non responsables devant le pays ni sa représentation élue.
DES PRINCIPES
J’ai vu que l’article 2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme — « Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés .. sans distinction aucune » — était oublié.
J’ai vu que l’article 3 de la même Déclaration — « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » — ne semblait plus nous concerner.
J’ai vu que son article 7 — « Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi et à une protection égale contre toute discrimination » — était tombé dans un trou, tout comme l’article 11 qui rappelle que nous sommes « présumés innocents jusqu'à ce que notre culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public » ou le l’article 12 qui protège « d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. »
J’ai vu que le Serment d’Hippocrate était considéré caduc, notamment par nombre de ceux qui l’avaient prêté.
J’ai vu que ce qui avait inspiré le Code de Nuremberg en 1947, né des horreurs nazies — « le consentement du sujet humain est absolument essentiel » — était à nouveau accepté.
J’ai lu que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de 1966, stipulant que « nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale ou scientifique » était officieusement aboli.
J’ai lu que la loi Kouchner du 4 mars 2002 (art. 11-4) imposant que « toute personne prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix ... Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment », a été aussi officieusement abrogée.
J’ai vu que le juste principe de « Mon corps mon choix » était passé de mode sans trop de bruit.
J’ai vu que le « Plus jamais ça » sur les dérives totalitaires du passé, rabâché depuis des décennies, était en fait pour rire.
DES ENFANTS
J’ai vu la terrible augmentation des tentatives de suicide chez les jeunes.
J’ai vu les retards de langage, la peur des autres, les difficultés d'apprentissages, l'isolement, la dépression, tous ces dégâts sur les plus petits.
J’ai vu le débordement des services de pédopsychiatrie.
J’ai vu des responsables politiques parader pour expliquer des mesures sanitaires de port de masque, sans masque, derrière des enfants, masqués eux, sans aucune raison sérieuse.
J’ai vu la phobie scolaire née de la maltraitante infantile « sanitaire »
J’ai vu notre société, malade, qui intimait l’ordre aux enfants de protéger les plus âgés.
UN REGARD
J’ai vu que la différence entre un propos dit « complotiste » et un propos officiel était en moyenne de 3 mois, en baisse.
J’ai vu le point commun entre un vacciné et un non-vacciné : aucun des deux n’est définitivement suffisamment vacciné.
J’ai vu l’apparition d'une nouvelle religion, le Covidisme, avec ses croyants, évidemment fraîchement convertis, sa bien-pensance, son clergé, ses dogmes, son Salut, ses rites, et, déjà, ses excommunications, son inquisition, ses bûchers.
J’ai vu comment, faute de morts et de malades en grande quantité, on s’est plu à se goberger sur une « épidémie de cas », fasciné devant de jolies courbes de couleurs montrant en gros que plus on cherchait des « cas », plus on trouvait.
J’ai vu que la France, en 2020, avait connu sa 6e année la MOINS meurtrière de toute son histoire.
J’ai vu que l’activité générale hospitalière liée à la Covid en 2020 était de 2 % (et 5 % en réanimation) tandis qu’on hurlait au débordement.
J’ai vu de nombreuses gens « croire en La Science™ » et oublier qu’elle n’était justement forte que dans la remise en question de dogmes et n’avançait que par la controverse scientifique.
J’ai vu la peur et que le caractère d'un Homme ne se révèle que lorsqu'il est confronté à cette peur, décevant ou réconfortant.
DU « VACCIN »
J’ai vu comment le vaccin était passé du statut d’espoir alimentant la patience, à celui de produit miracle « éradiquant le virus » — « tous vaccinés, tous protégés » — puis à celui de produit nécessitant une 2e dose, puis une 3e dose, une 4e, une tous les trois mois, exigeant 70 %, puis 90 % puis 100 % de couverture, destiné à se protéger, puis à protéger papi et mami, puis à protéger l’hôpital, puis à permettre de boire un café, puis de permettre de sortir de chez soi, de voyager, puis de permettre de ne pas payer une rançon…
J’ai vu comment peu à peu l’idée d’un vaccin, au fur et à mesure qu’il dévoilait ses résultats décevants, a pu devenir de plus en plus obligatoire.
J’ai vu un directeur de Pfizer affirmer (01/2022) : « Nous savons maintenant que 2 doses de vaccin Pfizer donnent une protection limitée voir inexistante. »
J’ai lu la définition du mot vaccin dans le dictionnaire. Je n’ai pas compris qu’on parlait encore de « vaccin » pour une injection expérimentale en phase de test qui n’empêche pas la transmission.
J’ai vu que les gouvernements, les médecins, les hôpitaux et les laboratoires pharmaceutiques n’avaient AUCUNE responsabilité en cas d’effet secondaire du « vaccin » puisqu’il s’agissait d’une injection de test, consentie par le cobaye.
J’ai vu de nombreux sportifs s’écrouler dans des stades et sur des terrains de sport, dans des proportions jamais vues auparavant.
J’ai vu qu’on se mettait à trouver normal qu’un jeune puisse être frappé d’une myocardite ou d’un AVC.
J’ai vu les effets secondaires.
J’ai vu nier les effets secondaires.
DES AMIS
J’ai vu des amis craindre que des personnes saines ne leur transmettent une maladie qu’elles n’avaient pas et contre laquelle ils étaient pourtant supposément protégés.
J’ai vu au Québec des amis qui souhaitaient qu’on rançonne les non-vaccinés au nom d’un principe d’utilisateur-payeur, en oubliant qu’ils avaient pourtant déjà contribué aux milliards de dépensés en vaccins et en tests sans les avoir utilisés.
J’ai vu des amis refuser de parler, refuser d’apprendre, refuser de penser.
DE L'ESPOIR
J’ai vu des gens courageux, inspirants, très patients, devant l’amateurisme et le cynisme des gouvernants ainsi que le mépris et la haine de ceux qui les suivent aveuglément, et qui pourtant acceptent la privation de leur droits fondamentaux sans encore se révolter.
J’ai vu la sérénité dans la tempête, la possibilité de rester calme, de rencontrer le sacré, de résister par l’art, la joie, la confiance et l’amour.
J’ai vu aussi, au mouvement où j'achève de rédiger ceci, que #LeVentTourne ; des questions étouffées se mettent à réapparaître dans les médias : efficacité du « vaccin », origine du virus, annulation par la Justice de mesures...
J’ai vu la population française dans de nombreuses autres circonstances de son Histoire finir par rejeter l’injustice et l’oppression, par la voie démocratique ou non, dans le calme ou dans la violence.
Je vois qu’il va se passer la même chose dans les semaines et les mois qui viennent.
Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Si vous m'êtes contemporain, n’hésitez pas à y ajouter vos propres « j'ai vu » et à partager auprès de ceux qui ne voient plus : bien que leur cécité soit essentiellement volontaire, elle demeure étonnamment durable.
— Vincent François
1 De Sylvia -
Bonjour Vincent, je veux bien participer à ta capsule temporelle , cela fait si longtemps que je suis interdit de toute participation :-)
J’ai vu des gens en plein confinement se poser et rentrer dans leur monde intérieur pour commencer à guérir leurs souffrances du passé en les regardant avec amour. J’ai vu ces gens reprendre leur liberté intérieure et retrouver la paix malgré le chaos extérieur.
J’ai vu que le nombre de ces belles lumières ne faisait que grandir et que par les belles vibrations qu’elles émettaient, elles permettaient aux autres de pouvoir en faire autant.
J’ai vu que prendre connaissance de la vérité de chacun apportait la liberté de se respecter quel que soit sont choix , d’être dans l’action et non plus dans la réaction.
J’ai vu que cela ne servait à rien de juger, de condamner car cela ne faisait que renforcer la dualité et n’aidait d’aucune façon celui qui est dans la souffrance à retourner dans l’unité. La souffrance d’avoir usé de son libre arbitre pour donner son pouvoir à des forces bien plus grandes que lui et qui le détruisent de l’intérieur.
Mais je sais aussi que tout est parfait et que chacun de nous est unique et avance à sa mesure.
J’ai vu qu’il était plus puissant d’envoyer de l’amour et de voir l’autre comme le maître qu’il est plutôt que comme une victime et dans l’énergie cela change tout pour moi et pour l'autre.
Je t’invite si cela n’est déjà fait à lire le livre pouvoir contre force du psychiatre et chercheur David Hawkins . Dans son classement de la conscience il explique que tous les niveaux qui sont en dessous de 200 sont destructeurs de la vie chez l’individu comme dans la société. ( Honte 20 – culpabilité 30- apathie 50- chagrin 75- peur 100- désir 125- colère 150- orgueil 175) .Le niveau décisif de 200 ( courage) étant le pivot qui divise les zones générales de force et de pouvoir. En comparant ce tableau de la conscience avec le menu du JT ou celui du programme TV tu comprends mieux le résultat obtenu actuellement dans le monde mais la conscience n’a pas dit son dernier mot.
Bises
2 De Vincent -
@Sylvia :
Merci Sylvia, de rajouter tous des regards positifs, qui contrebalancent les miens, un tantinet plus sombres...
3 De Francine A. -
Oui, beaucoup de matière à observer…
C’est l’avenir qui jugera quand s’écrira l’histoire, quels auront été les bons et les mauvais choix.
Comment se terminera cette saga qui risque de durer pour des années encore ?
Beaucoup d’encre coule avec une multitude d’idées, d’opinions.
Le vrai du faux n’est pas si facile à identifier hors de tout doute.
Quoiqu’il en soit, vu les circonstances actuelles, personnellement je suis vaccinée, j’essaie de demeurer patiente, de profiter de ce qu’il est possible de profiter, d’être présente au besoin de ceux qui m’entourent sans juger ou condamner.
Je n’ai de pouvoir que sur moi-même, c’est ainsi que je navigue en essayant d’être
Une situation à suivre qui n’a probablement pas fini de nous surprendre ….
Sincèrement
Francine XX
4 De Mathilde -
Merci Vincent pour nous faire partager ta vision sur la pandémie et ses conséquences, merci aussi à Syvia pour y avoir ajouter la sienne permettant ainsi de former un équilibre, un Tout.
En effet, chaque événement peut être vu sous différents angles.
Cependant, tout aussi choquants et alarmants que puissent révéler certains faits, l'essentiel reste toujours et encore, de ne pas se perdre.
C'est à dire, éviter de s'y identifier et rester à l'écoute, à chaque respiration, de ce que notre corps, esprit et âme nous susurrent sur la voie de l'Amour.
Bonne suite à tous et toi, mon frère.
5 De DomDom78 -
Wahoo, en un seul post, peut-être pas au bon endroit, plein de réactions :
1) Bravo à Vincent pour son témoignage, ses aquarelles. Encore plus ancien que lui dans l'autre siècle, je suis témoin de son chemin continu dans le dessin avec le courage du vrai dessin, sur motif, personnel, recherche du vrai, de l'émotion, fuite du décoratif factice, de plus en plus étonnant ...
2) J'adore "Honte 20 – culpabilité 30- apathie 50- chagrin 75- peur 100- désir 125- colère 150- orgueil 175". Comme j'applique de ne pas voir la poutre dans mon œil de mauvais citoyen, mais de voir la paille dans l'œil de ce qui nous tient de gouvernement en France, Micron, Casse-tête, Véreux, Défraichi et les autres, qui nous inondent au travers de l'Agence France Propagande, de France Intox, France C'estFaux, j'y vois l'usage de la culpabilisation, de la peur, des discours paradoxaux permanents pour nous tenir dans l'apathie, de l'aiguillon vers la colère contre des boucs émissaires, de leur manque absolu de courage (obliger en évitant de pouvoir être poursuivi pour cette obligation, refus du libre débat, refus de prendre leur responsabilités, de gérer ce dont ils sont en charge, etc.), de l'orgueil sans limite de ces technocrates. Remarque : je ne donnerais absolument pas 175 à l'orgueil, qui pour moi est très différent de la dignité et de l'estime de soi, mais je pinaille.
3) En tout cas, mille Bravos à nos frères canadiens qui nous montrent l'exemple du courage... Merci, Merci, Merci
6 De JeanBaptiste -
Presque un an plus tard...
Il m'a fallu du temps...
Après avoir été révolté par la manière dont les gouvernements européens ont utilisé ce virus, horrifié par les dénonciations publiques ouvertement discriminatoires de responsables politiques, catastrophé par la main mise d'un groupe de 11 non élus, le conseil de défense, qui décidaient de la dose de liberté accordée au peuple, abasourdi par l'obligation d'un produit non-testé et l'interdiction de molécules inoffensives depuis 30 ans, il m'a fallu du temps pour ne plus avoir la nausée et accepter de regarder en face ce qui s'est joué et ce qui se prépare.
J'avoue être inquiet à chaque fois que je refais le constat de ce qui a démarré à ce moment.
Il est vrai que les langues se délient, que les vraies informations apparaissent désormais.
Malheureusement, Je crains que trop de gens aient été leurrés en Europe (ou contraints d'accepter), et je pense qu'il sera impossible pour la société de regarder en face l'imposture liberticide qui a eu lieu.
Les conséquences en vies humaines perdues, en souffrances des gens en ephad, des enfants , ou des etudiants isolés ont été tellement énormes, que je crains qu'on ne tire un voile pudique sur tout ça.
Malheureusement, ne pas vouloir voir en face qu'on a subit un traumatisme est en général encore plus dévastateur à long terme.
Soyons donc acteurs de cette guérison avec nos plus proches et faisons tache d'huile pour répandre une vision libre et saine de la vie en société.
Bravo pour ton investissement, Vincent. A bientôt.
PS : Tes aquarelles sont de plus en plus remarquables.
7 De Vincent -
@JeanBaptiste : Merci Jean-Baptiste,
En effet, ce qui suit est certainement encore plus délirant et monstrueux que la répétition que nous avons connue avec la Covid... Et nous ne sommes pas encore très nombreux à oser le regarder en face.