Amis du futur, j'ai vu...

Amis du futur,

Je me permets de vous déranger pour vous parler depuis le début de l'année 2022.

J’ignore où vous en êtes. Peut-être la laideur que nous voyons aujourd’hui se dessiner l’a emporté et vous « vivez » donc hors-sol, vos corps enfermés, vos identités et votre personne entièrement numérisés, au travers de plateformes numériques privées.

Ou peut-être avons-nous finalement renvoyé dans les poubelles de l'Histoire les projets fous de passe, d’obligation vaccinale répétée, en constatant leur manque d’adéquation avec la réalité sanitaire, avec les principes sur lesquels nous avions bâtis le Monde d’Avant, imparfait, mais vivable, et surtout avec un rapport réel au fait d’être vivant, en corps autant qu’en esprit et en âme.

Quoiqu’il en soit. je voudrais simplement ici témoigner de ce qui se passe sous mes yeux d’homme né au siècle précédent, pourtant réputé difficile, et qui est assez horrifié par ce qu’il voit.

Ainsi, j’ai vu…

DES MESURES

J’ai vu et vécu au Québec pendant des mois l’interdiction de rentrer dans des cafés, des restaurants, à la piscine, au sport, au cinéma et même au jardin botanique de Montréal, en extérieur.

J’ai vu qu’au bout de quatre mois où tous ces lieux n’étaient plus fréquentés que par des gens « complètement vaccinés », le pouvoir les fermait en accusant ceux qui ne les fréquentaient plus d’y apporter un virus.

J’ai vu en France qu’il fallait être recevoir des injections pour s’enfermer dans un train TGV qui ne roule que 2 heures, mais pas pour s’enfermer dans un TER qui, sur le même trajet, met 5 heures.

J’ai vu que tout ce qu’on disait sur les déboires de l’hôpital, la surcharge, la fatigue du personnel, le manque de moyens, était exactement le même propos que lors des années d’Avant, depuis deux décennies au moins, à la seule différence que maintenant, c’était la faute aux non-vaccinés.

J’ai vu s’installer un passe dit « sanitaire » puis « vaccinal » puis d’apartheid, avec des machines développées pour en forcer l’usage à l’entrée de nos lieux de nos vies communes, alors qu’il n'était initialement pas question de passe, puis pas question qu’il s’étende au-delà du 15 novembre 2021, puis de juillet 2022, puis pas question qu’on lui fixe même une limite ni dans le temps, ni même en fonction des objectifs atteints et qu’il était supposé permettre d’atteindre.

J’ai vu qu’il fallait être injecté pour s'assoir prendre un café sur une terrasse en plein air, mais pas pour se serrer dans le métro.

J’ai vu qu’il était déconseillé puis interdit de porter un masque, puis que c’était obligatoire en intérieur, puis obligatoire en extérieur, puis non obligatoire en extérieur.

J’ai vu en France et au Canada qu’on fixait un bracelet ou qu'on collait une étiquette jaune aux passagers vaccinés avant de monter dans les trains.

J’ai vu que je ne pourrais plus accompagner un mourant mais que je pouvais encore donner mon sang.

DE LA PAROLE PUBLIQUE

J’ai vu des personnages publics souhaiter qu’on enferme et qu’on affame les non-vaccinés en leur interdisant l’accès aux magasins d’alimentation.

J’ai vu le Président de la République française en janvier 2022 faire écrire qu’il souhaitait « emmerder les non-vaccinés » et qu’il ne les considérait plus comme des « citoyens », tandis qu’il n’imaginait pas, cinq ans avant, déconsidérer de la même manière des terroristes islamistes.

J’avais vu le même marteler sans rire le 24 novembre 2020 : « Je veux être clair : je ne rendrai pas la vaccination obligatoire ».

J’ai vu les réseaux sociaux, jadis garants d’une libre expression, nouvelle et bienvenue, censurer ou corriger les propos qui ne leur convenaient pas, unilatéralement et sans jugement, tandis qu’ils mettaient tous leurs moyens techniques à disposition des groupes djihadistes ou aux Talibans afghans.

J’ai vu le ministre de la justice en France refuser la vaccination obligatoire des prisonniers au motif qu'ils n’étaient « pas des cobayes ».

J’ai vu le ministre de la santé du même gouvernement s’enorgueillir d’une « obligation déguisée » de vaccination envers toute sa population, pourtant encore libre.

J’ai vu la parole publique tellement dévaluée qu’elle nous forçait à être assis et non debout pour boire un café.

J’ai vu un gouvernement qui criait à sa population : « assis ! »

J’ai vu la population s’assoir.

DE LA DÉMOCRATIE

J’ai vu une société démocratique se priver de ses libertés fondamentales, d’abord pour un court moment, puis temporairement, puis de manière répétée pour ensuite ne plus pouvoir les récupérer sans conditions ubuesques.

J’ai vu des gouvernement suspendre leur fonctionnement démocratique, avec l’aval complice ou le silence d’une opposition muselée, pendant au moins deux ans, gouvernant avec des instances secrètes, non élues et non responsables devant le pays ni sa représentation élue.

DES PRINCIPES

J’ai vu que l’article 2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme — « Chacun peut se prévaloir de tous les droits et de toutes les libertés proclamés .. sans distinction aucune » — était oublié.

J’ai vu que l’article 3 de la même Déclaration — « Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. » — ne semblait plus nous concerner.

J’ai vu que son article 7 — « Tous sont égaux devant la loi et ont droit sans distinction à une égale protection de la loi et à une protection égale contre toute discrimination » — était tombé dans un trou, tout comme l’article 11 qui rappelle que nous sommes « présumés innocents jusqu'à ce que notre culpabilité ait été légalement établie au cours d'un procès public » ou le l’article 12 qui protège « d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. »

J’ai vu que le Serment d’Hippocrate était considéré caduc, notamment par nombre de ceux qui l’avaient prêté.

J’ai vu que ce qui avait inspiré le Code de Nuremberg en 1947, né des horreurs nazies — « le consentement du sujet humain est absolument essentiel » — était à nouveau accepté.

J’ai lu que le Pacte international relatif aux droits civils et politiques, de 1966, stipulant que « nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale ou scientifique » était officieusement aboli.

J’ai lu que la loi Kouchner du 4 mars 2002 (art. 11-4) imposant que « toute personne prend avec le professionnel de santé et compte tenu des informations qu’il lui fournit, les décisions concernant sa santé. Le médecin doit respecter la volonté de la personne après l’avoir informée des conséquences de ses choix ... Aucun acte médical ni aucun traitement ne peut être pratiqué sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment », a été aussi officieusement abrogée.

J’ai vu que le juste principe de « Mon corps mon choix » était passé de mode sans trop de bruit.

J’ai vu que le « Plus jamais ça » sur les dérives totalitaires du passé, rabâché depuis des décennies, était en fait pour rire.

DES ENFANTS

J’ai vu la terrible augmentation des tentatives de suicide chez les jeunes.

J’ai vu les retards de langage, la peur des autres, les difficultés d'apprentissages, l'isolement, la dépression, tous ces dégâts sur les plus petits.

J’ai vu le débordement des services de pédopsychiatrie.

J’ai vu des responsables politiques parader pour expliquer des mesures sanitaires de port de masque, sans masque, derrière des enfants, masqués eux, sans aucune raison sérieuse.

J’ai vu la phobie scolaire née de la maltraitante infantile « sanitaire »

J’ai vu notre société, malade, qui intimait l’ordre aux enfants de protéger les plus âgés.

UN REGARD

J’ai vu que la différence entre un propos dit « complotiste » et un propos officiel était en moyenne de 3 mois, en baisse.

J’ai vu le point commun entre un vacciné et un non-vacciné : aucun des deux n’est définitivement suffisamment vacciné.

J’ai vu l’apparition d'une nouvelle religion, le Covidisme, avec ses croyants, évidemment fraîchement convertis, sa bien-pensance, son clergé, ses dogmes, son Salut, ses rites, et, déjà, ses excommunications, son inquisition, ses bûchers.

J’ai vu comment, faute de morts et de malades en grande quantité, on s’est plu à se goberger sur une « épidémie de cas », fasciné devant de jolies courbes de couleurs montrant en gros que plus on cherchait des « cas », plus on trouvait.

J’ai vu que la France, en 2020, avait connu sa 6e année la MOINS meurtrière de toute son histoire.

J’ai vu que l’activité générale hospitalière liée à la Covid en 2020 était de 2 % (et 5 % en réanimation) tandis qu’on hurlait au débordement.

J’ai vu de nombreuses gens « croire en La Science™ » et oublier qu’elle n’était justement forte que dans la remise en question de dogmes et n’avançait que par la controverse scientifique.

J’ai vu la peur et que le caractère d'un Homme ne se révèle que lorsqu'il est confronté à cette peur, décevant ou réconfortant.

DU « VACCIN »

J’ai vu comment le vaccin était passé du statut d’espoir alimentant la patience, à celui de produit miracle « éradiquant le virus » — « tous vaccinés, tous protégés » — puis à celui de produit nécessitant une 2e dose, puis une 3e dose, une 4e, une tous les trois mois, exigeant 70 %, puis 90 % puis 100 % de couverture, destiné à se protéger, puis à protéger papi et mami, puis à protéger l’hôpital, puis à permettre de boire un café, puis de permettre de sortir de chez soi, de voyager, puis de permettre de ne pas payer une rançon…

J’ai vu comment peu à peu l’idée d’un vaccin, au fur et à mesure qu’il dévoilait ses résultats décevants, a pu devenir de plus en plus obligatoire.

J’ai vu un directeur de Pfizer affirmer (01/2022) : « Nous savons maintenant que 2 doses de vaccin Pfizer donnent une protection limitée voir inexistante. »

J’ai lu la définition du mot vaccin dans le dictionnaire. Je n’ai pas compris qu’on parlait encore de « vaccin » pour une injection expérimentale en phase de test qui n’empêche pas la transmission.

J’ai vu que les gouvernements, les médecins, les hôpitaux et les laboratoires pharmaceutiques n’avaient AUCUNE responsabilité en cas d’effet secondaire du « vaccin » puisqu’il s’agissait d’une injection de test, consentie par le cobaye.

J’ai vu de nombreux sportifs s’écrouler dans des stades et sur des terrains de sport, dans des proportions jamais vues auparavant.

J’ai vu qu’on se mettait à trouver normal qu’un jeune puisse être frappé d’une myocardite ou d’un AVC.

J’ai vu les effets secondaires.

J’ai vu nier les effets secondaires.

DES AMIS

J’ai vu des amis craindre que des personnes saines ne leur transmettent une maladie qu’elles n’avaient pas et contre laquelle ils étaient pourtant supposément protégés.

J’ai vu au Québec des amis qui souhaitaient qu’on rançonne les non-vaccinés au nom d’un principe d’utilisateur-payeur, en oubliant qu’ils avaient pourtant déjà contribué aux milliards de dépensés en vaccins et en tests sans les avoir utilisés.

J’ai vu des amis refuser de parler, refuser d’apprendre, refuser de penser.

DE L'ESPOIR

J’ai vu des gens courageux, inspirants, très patients, devant l’amateurisme et le cynisme des gouvernants ainsi que le mépris et la haine de ceux qui les suivent aveuglément, et qui pourtant acceptent la privation de leur droits fondamentaux sans encore se révolter.

J’ai vu la sérénité dans la tempête, la possibilité de rester calme, de rencontrer le sacré, de résister par l’art, la joie, la confiance et l’amour.

J’ai vu aussi, au mouvement où j'achève de rédiger ceci, que #LeVentTourne ; des questions étouffées se mettent à réapparaître dans les médias : efficacité du « vaccin », origine du virus, annulation par la Justice de mesures...

J’ai vu la population française dans de nombreuses autres circonstances de son Histoire finir par rejeter l’injustice et l’oppression, par la voie démocratique ou non, dans le calme ou dans la violence.

Je vois qu’il va se passer la même chose dans les semaines et les mois qui viennent.

Merci de m’avoir lu jusqu’au bout. Si vous m'êtes contemporain, n’hésitez pas à y ajouter vos propres « j'ai vu » et à partager auprès de ceux qui ne voient plus : bien que leur cécité soit essentiellement volontaire, elle demeure étonnamment durable.

— Vincent François

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