Personnel

Deux Vincent verts

Sirop d'érable

— C’est toi qui rapportais du sirop d’érable ? Notre mère nous en donnait à la cuiller quand nous avions mal à la gorge, alors… nous avions souvent mal à la gorge !

Me rappela-t-elle ceci assise dans l’herbe pendant que je peignais ou sur le stationnement au moment du départ ?

Sirop d'érable

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Du rêve de gamin à celui d'Icare

Texte de 2008

Du rêve de gamin à celui d'Icare;

De l'émerveillement de l'ingénieur devant le plus lourd que l'air au dégoût de l'écologiste devant la délirante dépense énergétique;

Un terrain de jeu pour le géographe amateur, un moment littéralement suspendu entre deux réalités terre-à-terre;

Une envolée, une échappée et un enfermement du corps entre deux accoudoirs mitoyens, le tout multiplié dans un espace exigu;

Une nouvelle aventure et une capture de l'esprit dans un rituel de sécurité et de service;

Une loterie de rencontres, une foire aux microbes...

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Charge nocturne

Dans une banlieue autour de Paris, à Viroflay, minuit passé, sous un éclairage jaune, un jeune homme rentre chez lui. Tout est calme. Perdu dans ses pensées, il ne remarque plus la ville endormie autour de lui, les autres autos ensommeillées à l'arrêt, les devantures éteintes, les rideaux de fer abaissés, les trottoirs déserts, calé qu'il est en mode de pilotage automatique sur la succession des feux tricolores qui rythment son avance...

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Verre de première

À l’aéroport, dans la longue file à l’enregistrement, bien que plongé dans mon livre, je sens que le mouvement des hôtesses annonce quelque changement imminent, interrompant de plus en plus fréquemment ma lecture. Il se pourrait qu’on ouvre un second guichet pour accélérer l’enregistrement de ce gros porteur. Il s’agirait alors d’être plutôt au début de la nouvelle file qu’à la fin de l’actuelle. Un contact visuel avec l’hôtesse qui doit probablement faire jouer quelque mécanisme inconscient d’humanité, celle-ci coupe juste devant moi et me voici le premier de cette nouvelle file vers ce nouveau guichet. Chouette.

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Au 40 de l'avenue

« Moi, je suis Napoléon, et toi, Lafayette. » ou bien avions-nous choisi chacun pour soi-même nos noms de code ? Pour moi, je l’avoue, c’était d’abord une référence aux deux chiens des 101 Dalmatiens, même si j’avais une vague idée du Lafayette original et que porter son nom avait du panache. Mais je comprenais aussi que pour Fabrice, il y avait quelque valeur supplémentaire à prendre le nom de Napoléon — que je connaissais beaucoup moins bien alors — et qu’il avait pris la meilleure part dans ce partage.

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Y en a un seul !

Un samedi matin, au collège du Bel-Air, en contrôle d’histoire portant sur la Première guerre mondiale. La veille, hébergé chez des voisins, j'avais passé la soirée à étudier les opérations militaires plongé dans un très gros et très vieux livre d’histoire aux pages odorantes et aux illustrations collées et protégées de papier de soie.

Alexander Von Kluck

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Prêt? Partez! Patratas...

Aquarelle en devenir à l'hôpital

Le lendemain matin du jour où je relance ce petit blogue, visant à y trouver des occasions de partager des mots, des images, des sensations, patatras : je me réveille en me tordant de douleur sur mon lit, une oppression vive sur toute la cage thoracique, plutôt à gauche, diffusant dans le haut des bras et la mâchoire... Ceux qui connaissent ont déjà reconnu les symptômes, moi pas...

Aquarelle en devenir à l'hôpital

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