Flore printanière,
Innocence qui sait,
Qui oubliera en florissant,
Qui partira bientôt
Ailleurs,
Hors de cette bulle
De tranquillité,
D’amour pur,
Évident.
Et moi je témoigne,
Touché par cette grâce,
La grâce pascale,
La grâce dominicale
De cette vocation :
Puisse-t-elle marcher toujours sur cette Terre sans être blessée.
1 De Richard -
Très doux, très tendre... le bouddhiste rationaliste en moi ne peut toutefois s'empêcher de signaler que les blessures sont inévitables, ce pourquoi l'important est de développer la capacité de persévérer en dépit de celles-ci, en sachant reconnaître ses erreurs et le socle de sa force, pour rester à la fois fort(e) et fragile (sensible)...
2 De Vincent -
@Richard :
Merci Richard,
Très juste. En fait, le dernier vers fait explicitement référence à ce proverbe cherokee pas très woke :
« La plus haute vocation d'une femme est de conduire un homme à son âme afin de l'unir à la Source.
La plus haute vocation d'un homme est de protéger la femme pour qu'elle soit libre de marcher sur cette terre sans être blessée. »
Et à qui s'adressait-il, ce dernier vers ?