Conversation après les élections de 2018 au Québec : « Qu'avez-vous fait pour que la politique soit à la hauteur de vos soi-disant espérances ? »
— Donc, à t'écouter, les anti-Trump sont idiots…
Conversation après les élections de 2018 au Québec : « Qu'avez-vous fait pour que la politique soit à la hauteur de vos soi-disant espérances ? »
— Donc, à t'écouter, les anti-Trump sont idiots…
— T’as vu la une de Libé ?
— Oui
— C’est grave, hein…
— Pas tant que ça,
— Mais si, regarde, c’est écrit : le retour de la « peste brune » dans nos rues, le fascisme est revenu l’autre soir, c’est terrible, non ?
— Mais c’est n’importe quoi !
— Oui.
— Tu dis n’importe quoi…
— Ah non !
— Euh...
Si vous voulez forcer les gens à se faire injecter contre leur gré, contre la science et contre toute l'histoire des luttes pour notre dignité, notre santé, nos droits et le Code de Nuremberg, si vous voulez encore masquer et maltraiter les enfants et leur inoculer un produit contre un risque qu’ils n’encourent pas et si vous voulez poursuivre la destruction de la France, de notre démocratie, de nos institutions et valider une violence jamais vue auparavant contre les opposants dans la rue, vous savez déjà pour qui voter : il agite son drapeau européen et efface le nôtre, il lève son nez reniflard sur ceux qui « ne sont rien » et méprise notre pays qui, pour lui, « n’a pas de culture » et nous « emmerde ».
— Ça faisait longtemps qu’on n’était pas venu voir un spectacle.
— Presque deux ans, en effet, avec la covid…
— Avec aussi les stupidités de passe sanitaire et le soi-disant vaccin.
— Mais c’est fini.
— Suspendu, plutôt... Ils ont racheté des stocks pour après les élections.
Amis du futur,
Je me permets de vous déranger pour vous parler depuis le début de l'année 2022.
J’ignore où vous en êtes. Peut-être la laideur que nous voyons aujourd’hui se dessiner l’a emporté et vous « vivez » donc hors-sol, vos corps enfermés, vos identités et votre personne entièrement numérisés, au travers de plateformes numériques privées.
Ou peut-être avons-nous finalement renvoyé dans les poubelles de l'Histoire les projets fous de passe, d’obligation vaccinale répétée, en constatant leur manque d’adéquation avec la réalité sanitaire, avec les principes sur lesquels nous avions bâtis le Monde d’Avant, imparfait, mais vivable, et surtout avec un rapport réel au fait d’être vivant, en corps autant qu’en esprit et en âme.
Quoiqu’il en soit. je voudrais simplement ici témoigner de ce qui se passe sous mes yeux d’homme né au siècle précédent, pourtant réputé difficile, et qui est assez horrifié par ce qu’il voit.
Ainsi, j’ai vu…
Je savais depuis des mois que la France connaîtrait un moment historique cet hiver. Cette première phase est sinistre, puisque l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture ce qui n'était qu'une « théorie du complot » il y a à peine trois mois : l’instauration d’un passeport vaccinal conditionnant les droits fondamentaux hérités de siècles de luttes à l’injection répétée d’un produit expérimental risqué, non obligatoire et assez peu efficace.
— Dessine-moi un mouton…
— Voilà.
— Les non-vaccinés sont des égoïstes : ils ne veulent pas se vacciner et ainsi éradiquer une fois pour toutes le virus.
— Égoïstes, vraiment ?
— Mon gars, double vacciné, vient souper chez moi samedi prochain avec sa blonde qui ne veut rien savoir du vaccin. Vais-je exiger qu'elle porte le masque dans ma maison ? Ou vais-je lui fermer la porte au nez comme on voit dans les annonces publicitaires ?
— Pourquoi une deuxième dose ? La première était incomplète ? Ça ne fonctionne pas comme vous vouliez ?
— Ben, c’est pas très clair…
— C’est un « rappel », pas une deuxième dose.
— Voilà, c’est ça : un « rappel ».
— Ça y est, moi aussi !
— Ça y est, quoi ?
— Je suis vaccinée !
— Tu vas pouvoir le crier sur les réseaux sociaux et changer ta photo de profil...
Comme ils avaient peur,
Peur de l’inconnu,
Peur de vivre,
Peur de penser par eux-mêmes,
Peur de se poser même des questions,
Ils ont préféré couper.
« À l’heure de la Covid
Du confinement
Puis du déconfinement
Des masques, des peurs
Des chiffres, imposants ou ridicules,
De celles qui en font trop,
De ceux qui n’en font pas assez... »
— Pourquoi dis-tu ça?
— Si le mot « merci » n’existait pas, qu’est-ce qu’on ferait ?
— On en trouverait un autre...
— Il faudrait l’inventer...
— C'était mieux avant..
— Ah non, tu ne vas pas recommencer à nous jouer les conservateurs…
C'est comme le retour du printemps. En avance. On a beau n'être qu'à la mi-janvier, la lumière est là, après des semaines d’absence. Même rasante, sa seule présence est chaleureuse. On ne supporte déjà plus ni ses gants ni son bonnet, restés dans les poches, quand bien même il neigeait ici même deux jours auparavant.