
Vu à l’occasion du festival Lisula Cine Musica, il m’apparaît que ce film, qu’il est de bon ton d’avoir apprécié, a beaucoup de choses à nous dire, comme une œuvre de commande, voire une œuvre de propagande.
Vu à l’occasion du festival Lisula Cine Musica, il m’apparaît que ce film, qu’il est de bon ton d’avoir apprécié, a beaucoup de choses à nous dire, comme une œuvre de commande, voire une œuvre de propagande.
Qu'est-ce qu’on vient voir au cinéma ? On regarde d'autres soi-même en plus exagéré, en plus caricatural. Et pourquoi les regarde-t-on ? Ça n'est pas seulement le spectacle de la vie d’autrui. C’est un miroir qui reflète qui on est. On est tous les mêmes, acteurs, créateurs et spectateurs. Mais c’est aussi un miroir déformant, non pas de l’image qu’il reflète, mais qui déforme le spectateur qui regarde. On en ressort changé, grandi, transformé, avec des envies de ressembler ou des envies de changer, tout simplement. Le miroir déformant déforme finalement celui qui le regarde.
Noir.e.s à la caméra » s’affiche sur le programme de la cinémathèque québécoise ce mois-ci.
Les petits points doivent vouloir dire que l’on prononce les différentes déclinaisons au masculin et féminin, singulier et pluriel, soit « Noir, Noire, Noirs, Noires à la caméra ». Mais, en français, « noir », « noire », « noirs » et « noires », se prononcent exactement pareil : « noir ». Cela donnera à la prononciation « noir noir noir noir à la caméra ».
Cette fin se semaine j’ai vécu la passionnante expérience d’un atelier d’écriture avec l’association Artelibri d’Île Rousse, animé par Marie Ferranti. Nous avons étudié plusieurs notions comme les éléments d’introduction, la gradation de la peur, les personnages secondaires et écris chacun des lignes pour nous y frotter.
Les lectures de la dizaine de participantes — presque toutes des femmes — était de très haut niveau et très variées. Je vous livre ici une partie de ma propre production, à peine sortie de l’atelier.
— « Ce qui compte, c’est ce qu’on fait. Pas le temps que l’on a ni ce qu’on aurait aimé faire. »
— Mouais ?
— Ça te parle ?
— « Ce qui… » ?
— Tu m’écoutes ?
Chez Facebook, pour indiquer la fin d'une séance vidéo, on affiche le dessin d'un pot de pop-corn renversé par terre, un déchet abandonné par un public sale qui fait sous lui.
J’ai découvert un délicieux film de 1958 réalisé par Clément Duhour, en hommage à Sacha Guitry qui en avait écrit le scénario. Scénario un peu tiré par les cheveux certes, mais qui sert d’écrin à trois situations de couple, subtilement ciselées, que je vous recommande chaudement.
Connaissez-vous Next floor? J’avais découvert ce court métrage au cinéma à sa sortie en 2008 et il m’avait marqué. Je suis retombé par hasard dessus ces jours-ci et il n’a pas pris une ride, ni dans son message, ni dans l’imagerie qu’il déploie.