Ça pourrait être la photo de l’année. Pas pour son originalité, mais parce qu’elle représente à la fois un phénomène de plus en banal et l’amorce d’un point de bascule, une goutte de trop qui mettrait le feu aux poudres. Chimiquement pur, en quelque sorte.
Mot-clé - Mort
Libé s'inquiète
— T’as vu la une de Libé ?
— Oui
— C’est grave, hein…
— Pas tant que ça,
— Mais si, regarde, c’est écrit : le retour de la « peste brune » dans nos rues, le fascisme est revenu l’autre soir, c’est terrible, non ?
Cimetière de Calvi
La flamme de l'Arc de Triomphe ravivée
Fleur parmi les fleurs
Fleur parmi les fleurs
C’est ainsi qu'elle est apparue
Suivant l’expression consacrée
Galanterie simplette
Formule usée
De simples bouts de tissus colorés ? [03]
— Rassemblement dans quinze minutes !
— Pardon ?
— Allez ! Réveille-toi ! Tu as encore rêvé ?
— Ah, je dirais plutôt que c'était un cauchemar…
— Pas le temps de raconter ça maintenant, dépêche-toi, on nous attend en bas.
Contre qui devrons-nous nous battre pendant ces cinq ans ?
Si vous voulez forcer les gens à se faire injecter contre leur gré, contre la science et contre toute l'histoire des luttes pour notre dignité, notre santé, nos droits et le Code de Nuremberg, si vous voulez encore masquer et maltraiter les enfants et leur inoculer un produit contre un risque qu’ils n’encourent pas et si vous voulez poursuivre la destruction de la France, de notre démocratie, de nos institutions et valider une violence jamais vue auparavant contre les opposants dans la rue, vous savez déjà pour qui voter : il agite son drapeau européen et efface le nôtre, il lève son nez reniflard sur ceux qui « ne sont rien » et méprise notre pays qui, pour lui, « n’a pas de culture » et nous « emmerde ».
Amis du futur, j'ai vu...
Amis du futur,
Je me permets de vous déranger pour vous parler depuis le début de l'année 2022.
J’ignore où vous en êtes. Peut-être la laideur que nous voyons aujourd’hui se dessiner l’a emporté et vous « vivez » donc hors-sol, vos corps enfermés, vos identités et votre personne entièrement numérisés, au travers de plateformes numériques privées.
Ou peut-être avons-nous finalement renvoyé dans les poubelles de l'Histoire les projets fous de passe, d’obligation vaccinale répétée, en constatant leur manque d’adéquation avec la réalité sanitaire, avec les principes sur lesquels nous avions bâtis le Monde d’Avant, imparfait, mais vivable, et surtout avec un rapport réel au fait d’être vivant, en corps autant qu’en esprit et en âme.
Quoiqu’il en soit. je voudrais simplement ici témoigner de ce qui se passe sous mes yeux d’homme né au siècle précédent, pourtant réputé difficile, et qui est assez horrifié par ce qu’il voit.
Ainsi, j’ai vu…
Le monde d'hier, Stefan Sweig
Europe
Aujourd'hui que l'Europe est synonyme de crise économique, de mépris des peuples, d'institutions anti-démocratiques, il est difficile de voir l'espoir qu'elle a représenté en plein tourment des deux guerres mondiales. Stefan Sweig, né autrichien dans une famille juive aisée et intégrée, d'un empire considéré comme solide, rêvant d'une citoyenneté de nomade européen, mourra en 1942, apatride, exilé d'un pays dont il aura connu l'éclatement de 1918 puis la disparition sous l'Anschluß hitlérien.
« il me restait du temps, après mon travail qui n'était pas trop absorbant, pour cet autre travail qui me paraissait le plus important dans cette guerre : préparer la réconciliation future. »
L'énigme du retour, Dany Laferrière
Son père venant de décéder, l'auteur décide de quitter Montréal et revenir au pays, en Haïti, à cette occasion. Il nous fait partager une alternance de ressentis, de récits, en vers et en prose, genre haïku de ce voyage de retour. De ces notes prises en voyage transparaît un côté brut qui nous rapproche du moment où l'auteur les prend sur place.
Une épitaphe
Texte de 2008, écrit donc plus de dix ans avant mon infarctus.
Et si j’apprenais que je devais mourir dans quelques mois?
Amusant, l’élagage dans l’allégresse que, semble-t-il, cette idée, encore sans fondement, j’espère, provoquerait dans nos activités : « Désolé les gars, je vais mourir, alors vous comprenez… ».