
— Bonjour ! Je suis un technicien spécialisé en intelligence artificielle. Comment puis-je vous aider ?
— Bonjour. Je suis un peu sceptique quant à l'IA. J'ai entendu dire que cela pouvait rendre les humains obsolètes.
— Bonjour ! Je suis un technicien spécialisé en intelligence artificielle. Comment puis-je vous aider ?
— Bonjour. Je suis un peu sceptique quant à l'IA. J'ai entendu dire que cela pouvait rendre les humains obsolètes.
— Ah c'est toi ?
— Oui je me suis proposé pour les séances de lecture de conte et on m'a demandé de venir le faire ici. Est-ce que ça… ?
— Non, non, c'est très bien. Qu’est-ce que tu vas leur lire ?
— On m'avait dit que ce serait fourni sur place...
— Je ne suis pas au courant. Tu veux que je te trouve quelque chose ?
— Attends, je vais improviser.
— Tu te sens d'attaque ?
— Étonnamment, oui.
— Je te les laisse donc.
— Tu peux pas revenir dans la passé.
— Toi non plus.
— Non, mais c'est toi qui t’intéresses au passé, qui en parle, qui lis des livres, etc.
— Oui mais c’est toi qu'il obsède maladivement.
— Comment ça ?
Après des mois de recherche qui me font connaître des laboureurs, des cultivateurs, des manœuvriers, des vignerons, des cloutiers, des tisserands, des ferronniers et des scieurs de long, j’avais tout de même un ou deux marchands et deux procureurs du roi, entre Henri IV et Louis XIII.
Marchant dans Paris, j’erre sans but, du Paradis à la lune, de la rue de Paradis à la rue de la lune.
— Rassemblement dans quinze minutes !
— Pardon ?
— Allez ! Réveille-toi ! Tu as encore rêvé ?
— Ah, je dirais plutôt que c'était un cauchemar…
— Pas le temps de raconter ça maintenant, dépêche-toi, on nous attend en bas.
— « Ce qui compte, c’est ce qu’on fait. Pas le temps que l’on a ni ce qu’on aurait aimé faire. »
— Mouais ?
— Ça te parle ?
— « Ce qui… » ?
— Tu m’écoutes ?
— Ça faisait longtemps qu’on n’était pas venu voir un spectacle.
— Presque deux ans, en effet, avec la covid…
— Avec aussi les stupidités de passe sanitaire et le soi-disant vaccin.
— Mais c’est fini.
— Suspendu, plutôt... Ils ont racheté des stocks pour après les élections.
Amis du futur,
Je me permets de vous déranger pour vous parler depuis le début de l'année 2022.
J’ignore où vous en êtes. Peut-être la laideur que nous voyons aujourd’hui se dessiner l’a emporté et vous « vivez » donc hors-sol, vos corps enfermés, vos identités et votre personne entièrement numérisés, au travers de plateformes numériques privées.
Ou peut-être avons-nous finalement renvoyé dans les poubelles de l'Histoire les projets fous de passe, d’obligation vaccinale répétée, en constatant leur manque d’adéquation avec la réalité sanitaire, avec les principes sur lesquels nous avions bâtis le Monde d’Avant, imparfait, mais vivable, et surtout avec un rapport réel au fait d’être vivant, en corps autant qu’en esprit et en âme.
Quoiqu’il en soit. je voudrais simplement ici témoigner de ce qui se passe sous mes yeux d’homme né au siècle précédent, pourtant réputé difficile, et qui est assez horrifié par ce qu’il voit.
Ainsi, j’ai vu…
Le martèlement régulier du xylophone lance le mouvement. Les oiseaux trompettes viennent donner des coups d'aile en appel, se répétant, se répondant les uns les autres pour enfin fusionner en un unisson qui gonfle mon cœur.
— Dessine-moi un mouton…
— Voilà.
Cette promenade dans les siècles jalonnées de vies passées mais réelles font apparaître un paysage rempli de découvertes et de surprises. En voici quelques unes en vrac, en me gardant pour plus tard deux importantes que j’ai faites à l’heure où j’écris :
— Les non-vaccinés sont des égoïstes : ils ne veulent pas se vacciner et ainsi éradiquer une fois pour toutes le virus.
— Égoïstes, vraiment ?
— Mon gars, double vacciné, vient souper chez moi samedi prochain avec sa blonde qui ne veut rien savoir du vaccin. Vais-je exiger qu'elle porte le masque dans ma maison ? Ou vais-je lui fermer la porte au nez comme on voit dans les annonces publicitaires ?
— Tu te souviens où se situe notre lien de parenté ? »
Désireux de répondre à cette question de ma lointaine cousine Élodie l’an passé, j’ai rassemblé quelques petites notes dont une que sa mère m’avait griffonnée quinze ans plus tôt la première fois que nous nous étions rencontrés. Je l’avais longtemps gardée, puis numérisée et conservée.
— Pourquoi une deuxième dose ? La première était incomplète ? Ça ne fonctionne pas comme vous vouliez ?
— Ben, c’est pas très clair…
— C’est un « rappel », pas une deuxième dose.
— Voilà, c’est ça : un « rappel ».
— Ça y est, moi aussi !
— Ça y est, quoi ?
— Je suis vaccinée !
— Tu vas pouvoir le crier sur les réseaux sociaux et changer ta photo de profil...
En cherchant mes ancêtres du côté de ma grand-mère en Moselle, je me trouve face à deux branches très différentes.
Qui sont donc les parents de François FRANÇOIS (1724->1764), époux de Jeanne LOUYAT (1727-1814) ?