— Non, mais on ne peut pas affirmer comme ça des trucs de dingue sans donner ses sources.
— En effet. « On me dit que la télé nous ment. Or je suis allé regarder la télé, et ils n’en parlent pas. » Les sources sont multiples, les documents sont partagés ici et là. Des dossiers complets circulent et je t’y donnerai accès si tu le souhaites.
— Ça prouve rien.
— Chacun peut se faire sa propre idée ; il faut simplement les lire, et on y retrouve toutes les « sources » devenues sacrées, incluant des photos fournies par les Macron eux-mêmes…
— Oui mais on s’en fout que ça soit un homme ou une femme…
— Et que ça reste secret ? On en reparlera avec le procès. Mais aujourd’hui, la nouvelle du jour, c’est une jolie bombe sortie cette nuit du 10 au 11 janvier pour nous : Candace Owens publie la lettre de menaces reçue du couple maudit.
— Qui ?
— Ne te fatigue plus à lire les dossiers. Candace, journaliste américaine qui a déjà enquêté sur cette rocambolesque et sordide histoire raconte ce que contient la lettre de 33 pages, envoyée de la part de MM. Macron : d’abord, on lui interdit de la publier, ce qui fait rire quand on est aux États-Unis. Ensuite, on lui dit que ce ne sont pas ses affaires…
— C’est vrai.
— Qu’on puisse intimer l’ordre à des journalistes français de ne pas s’interroger sur les secrets du pouvoir est une chose qui n’est pas nécessairement généralisable à toute la planète. En gros, la ligne reste la même : nous n’avons pas à prouver que Jean-Michel Trogneux est une femme et de toute façon, c'est très bien d’être un trans.
— C’est vrai aussi.
— Ils racontent bien ce qu’ils veulent. Mais que ferait une femme normale, comme toi et moi, si je puis dire, se sentant attaquée quand on la considère comme un homme ?
— Je ne sais pas. Elle montrerait que c’est absurde…
— …en publiant des photos, par exemple, celles de ses trois grossesses, ou en maillot de bain, pour ridiculiser l’attaque.
— Sans doute en ont-ils publiés ?
— « Quelles sont tes sources ? »
— C’est sûr qu’il y en a, quand même.
— C’est peut-être dans le dossier que tu n’as pas lu... En fait, oui, Jean-Michel a publié une photo de lui en communiante.
— Ah.
— Mais c’est un faux, c’est une photo de sa propre fille…
— Je ne peux pas croire…
— Personne ne te demande de croire, mais si, à la place de croire, tu voulais savoir pourquoi la France va si mal, tu as le droit, et peut-être le devoir, de connaître pour qui tu votes et qui sont les gens qui agissent, si mal, en ton nom. Mais revenons à Candace et à la lettre des Macron : ils parlent d’âge de consentement entre le jeune Emmanuel et son prof d’art dramatique, en oubliant que le prof est par définition en situation d’autorité. C’est drôle parce que pendant qu’on nous vendait le baril de Macron en 2017, comme une nouvelle lessive, on nous donnait des âges différents et les chiffres de la lettre d’aujourd’hui étaient alors considérés comme « complotistes », déjà à l'époque.
— Et donc ?
— Rien, ils demandent de croire sur parole qu’un inconnu, pris sur une copie d’écran d’arrière-fond d’une vidéo de 2017, serait le vrai Jean-Michel… Bref, j’avais pensé que les Macron sortiraient du jeu politique, mal, avant la fin 2024. Je me suis sans doute trompé — Ah ! la maladresse de l’enthousiasme — de quelques semaines.
Tu te souviens de l’histoire de Jean-Michel ?
— Tu te souviens, l’histoire de Jean-Michel dont je te parlais il y a trois ou quatre ans au moins ?
— Oui, mais quelles sont tes sources ?
— La fameuse question du déni…
