Le contexte
Cette photo est tirée d’une séquence vidéo, d’une agression, devenue courante, à Mannheim, en Allemagne, le vendredi 31 mai 2024. Qui en sont les personnages ? De bas en haut : un militant anti-islamisme, un policier, un islamiste armé d’un couteau.
Que font-ils ? Le premier, le militant politique, dénonce le danger de l’invasion islamiste dans son pays en préparant un stand sur la place du marché. Le second, le policier, le fait taire en tentant de le menotter. Le troisième, venu agresser au couteau ces militants, plante son arme dans le cou du policier.
Mon propos ici n’est pas de fustiger le policier, qui s’est manifestement trompé de cible dans le feu de l’action. Il a tristement deux jours plus tard payé de sa vie son erreur. Mais malheureusement est-il plus entraîné à faire taire l’expression des lanceurs d’alerte que de ceux qui apportent ce danger concrètement.
Pourquoi parler de cela ? Un attentat islamiste de plus, un vendredi, où un Afghan de 25 ans, accueilli en Allemagne, frappe à coups de couteau cinq personnes dans la rue et tue un policier.
Tout simplement parce que l’image saisit admirablement l’époque. Ces trois rôles, ce triptyque chimiquement pur de 1. la victime ; 2. celui chargé de le protéger qui se retourne contre le premier ; 3. l’agresseur qui les attaque tous les deux sans distinguo.
En aviez-vous entendu parler ? Quand bien même, vous auriez eu le droit à des « violences » lors d’une « manifestation d’extrême droite » ou un assaillant « dont on ignore les motivations » comme l’a annoncé Libération.
Malgré tout, cet aveuglement volontaire commence à se voir. Et c’est pour cela que cette image, instantanée de cette courte séquence de violence quotidienne me semble parfaitement représenter ce que nous vivons et peut-être l’occasion d’une prise de conscience pour renverser cet ordre meurtrier, qui sait, par des élections si elles fonctionnent encore ou autrement.
1 De Guillaume -
Et bien tu vois, en France les élections ont eu lieu. De nouvelles arrivent maintenant. Pas clair qui de celui du dessous, ou celui du dessus va prendre le pouvoir et contrôlera celui du milieu, ou ses collègues plutôt.