
La photographe sur les quais

Je savais depuis des mois que la France connaîtrait un moment historique cet hiver. Cette première phase est sinistre, puisque l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture ce qui n'était qu'une « théorie du complot » il y a à peine trois mois : l’instauration d’un passeport vaccinal conditionnant les droits fondamentaux hérités de siècles de luttes à l’injection répétée d’un produit expérimental risqué, non obligatoire et assez peu efficace.
Magnifique découverte que cette cathédrale.
Cette promenade dans les siècles jalonnées de vies passées mais réelles font apparaître un paysage rempli de découvertes et de surprises. En voici quelques unes en vrac, en me gardant pour plus tard deux importantes que j’ai faites à l’heure où j’écris :
— Tu te souviens où se situe notre lien de parenté ? »
Désireux de répondre à cette question de ma lointaine cousine Élodie l’an passé, j’ai rassemblé quelques petites notes dont une que sa mère m’avait griffonnée quinze ans plus tôt la première fois que nous nous étions rencontrés. Je l’avais longtemps gardée, puis numérisée et conservée.
En cherchant mes ancêtres du côté de ma grand-mère en Moselle, je me trouve face à deux branches très différentes.
Qui sont donc les parents de François FRANÇOIS (1724->1764), époux de Jeanne LOUYAT (1727-1814) ?
Je referme ce livre de Stéphane Hessel avec une certaine émotion et un sentiment de gratitude. Dans la galaxie de mes références et leurs interconnexions, Stéphane Hessel avait pris sa place en 2009 quand je l'avais entendu pour la première fois dans l'émission de radio Là-bas si j'y suis, dans la lignée des résistants que j'y ai découverts : Jean-Pierre Vernant, Lucie et Raymond Aubrac, Maurice Kriegel-Valrimont et de leur message intemporel de résistance.
Texte de 2008, que je republie aujourd'hui.
Un peu de géographie : à la sortie d'Agen, les paysages vallonnés de champs variés se déroulent jusqu'à Moirax, petit village perché sur une colline et couronné d'un magnifique prieuré où se déroule la cérémonie. Voutes et dallage de pierre, grande nef, les premières notes de violon ou de guitare intimident...
Et puis les retrouvailles. Elles avaient commencé dans le train de Paris qu'empruntaient aussi Thierry et Stéphanie avec leurs deux enfants Guillaume et Chloé la rebelle. Elles se poursuivent au long de la répétition des chants, dans l'ordre d'arrivée sur scène : Marc, qui a eu la bonne idée de me faire apporter mon violon, Aymeric, son fils cadet, accompagné d'un jeune garçon inconnu, qui s'avère être mon filleul Tanguy, méconnaissable avec sa tignasse si peu familiale ! Puis Isabelle, rayonnante en grande tenue et Maëlis qui la suit de près. Michel et Isabelle, très attendus pour débuter les répétitions de chorale, arrivent. « Touen, touen, touen... », deux revenants surgissent : Cyrille et Hélène, en grande allure. Plus tard, Guillaume, chasseur, Étienne et Béatrice au volant de leur panier à salade bleu gendarmerie. Et le héros du jour, Dominique, qui pénètre dans la nef.
Dans une banlieue autour de Paris, à Viroflay, minuit passé, sous un éclairage jaune, un jeune homme rentre chez lui. Tout est calme. Perdu dans ses pensées, il ne remarque plus la ville endormie autour de lui, les autres autos ensommeillées à l'arrêt, les devantures éteintes, les rideaux de fer abaissés, les trottoirs déserts, calé qu'il est en mode de pilotage automatique sur la succession des feux tricolores qui rythment son avance...