Aquarelle
22 x 30 cm
Visage en brune
Fin de séance sale pour Facebook

Chez Facebook, pour indiquer la fin d'une séance vidéo, on affiche le dessin d'un pot de pop-corn renversé par terre, un déchet abandonné par un public sale qui fait sous lui.
En attendant son tour chez le pêcheur
Orage sur Calvi
L'attente du large
Carénage du port de Calvi
Souvenir d'Afrique
Silhouette navale
Encore une citadelle de Calvi...
Au sommet de San Antuninu

Au sommet de la Balagne, à San Antuninu, en direct dans le silence pour entendre le passage des milans royaux... […]
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Dodipatou

Un dos
Un dos dit tout
Dit nuque
Dit tête
Le monde d'hier, Stefan Sweig

Europe
Aujourd'hui que l'Europe est synonyme de crise économique, de mépris des peuples, d'institutions anti-démocratiques, il est difficile de voir l'espoir qu'elle a représenté en plein tourment des deux guerres mondiales. Stefan Sweig, né autrichien dans une famille juive aisée et intégrée, d'un empire considéré comme solide, rêvant d'une citoyenneté de nomade européen, mourra en 1942, apatride, exilé d'un pays dont il aura connu l'éclatement de 1918 puis la disparition sous l'Anschluß hitlérien.
« il me restait du temps, après mon travail qui n'était pas trop absorbant, pour cet autre travail qui me paraissait le plus important dans cette guerre : préparer la réconciliation future. »
Danse avec le siècle, Stéphane Hessel

Je referme ce livre de Stéphane Hessel avec une certaine émotion et un sentiment de gratitude. Dans la galaxie de mes références et leurs interconnexions, Stéphane Hessel avait pris sa place en 2009 quand je l'avais entendu pour la première fois dans l'émission de radio Là-bas si j'y suis, dans la lignée des résistants que j'y ai découverts : Jean-Pierre Vernant, Lucie et Raymond Aubrac, Maurice Kriegel-Valrimont et de leur message intemporel de résistance.
L'énigme du retour, Dany Laferrière

Son père venant de décéder, l'auteur décide de quitter Montréal et revenir au pays, en Haïti, à cette occasion. Il nous fait partager une alternance de ressentis, de récits, en vers et en prose, genre haïku de ce voyage de retour. De ces notes prises en voyage transparaît un côté brut qui nous rapproche du moment où l'auteur les prend sur place.
Silence

Bien sûr, une craie sur tableau noir
Ou bien un ongle qui en fait voir
De toutes les couleurs, arrête !
Le couteau qui grince sur l'assiette.
D'un album photo

« Sont-ce ses enfants ? » Difficile à dire au premier coup d’œil, en tout cas ça ne saute pas aux yeux. En a-t-elle ? Oui. L’un d’eux l’embrasse sur la joue et elle en grimace de joie, sans doute surprise, tandis que les deux autres posent devant elle plus sagement.
Retour au fil de l'eau

De retour de Québec en quittant la ville par la route le long du St-Laurent. Lumière d'automne, dernières feuilles déjà brunes, en avance sur Montréal, le St-Laurent étal sur lequel sont posés délicatement le traversier et un tanker vide.
Silhouettes sur le fleuve

Une lumière froide, hivernale, sur le gris-beige du début de printemps québécois. Gris-poussière, beige des longues graminées qui ont plié tout l'hiver sans rompre sous le lourd manteau multi-couche de neige et de glace.