De nos jours, on bricole, plutôt :
Des lys blancs d’admiration,
Mêlés de roses d’un carmin profond et chaleureux,
Mais y met-on plus qu’un agencement classique ?
Fait-on taire les fleurs par l'esthétique ?
Car aujourd’hui si les fleurs parlaient,
Elles risqueraient de crier à la destruction de la Nature
À l’holocauste de leur espèce, ou pire à leur élevage en batterie,
Leur transport polluant, leur stockage énergivore,
Très loin du bouquet d’églantines cueillies en sifflant sur la colline.
Un langage perdu,
Comme un autre,
Comme ceux de la galanterie,
Devenue suspecte,
Ou comme notre langue commune et ses adjectifs,
Sa précision ou ses nuances.
Genre.
Alors à défaut de savoir coder un bouquet
Dans l’espoir de te savoir le décoder,
Voire de connaitre tes fleurs préférées,
Il reste toujours le parfum des crèmes glacées, non ?