Nous sommes donc partis, ma fille Margot, son ami et moi, en cette belle journée d’octobre 2020. À cause d’un éboulement qui coupait la route côtière, la ballade demande une heure aller de voiture par l’intérieur de l’île et la remontée de la vallée du Golo (Golu) vers le col de Vergio (Bocca à Verghju) et est déjà magnifique.
Arrivés à la maison forestière de Popaghja à 1120 m, nous commençons l’ascension par une piste forestière. Sous le couvert des pins Laricio, nous rencontrons des ruisseaux assez gros à franchir dont le chant nous accompagne longtemps.
Avant d’arriver à une bergerie à 1400 m au bout d’une heure la végétation arborée laisse place à un maquis très clairsemé et à la roche brute dans un grand cirque qui se resserre au final en une cheminée étroite et raide.
Et arrivé en haut au col de Bocca a Stazzona, à 1765 m, voici ce qu’on découvre :
Le lac de Nino, reflétant le soleil et la vue sur le Monte Cinto et la Paglia Orba. Magnifique.
Il ne reste plus qu’à s’en approcher et pour les plus fous, s’y baigner avant de redescendre sans trop traîner et rentrer avant la nuit.
J’y retourne pour y accompagner qui veut.