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L'heure du conte : le vivre ou l'écrire

École de Lumio

— Ah c'est toi ?
— Oui je me suis proposé pour les séances de lecture de conte et on m'a demandé de venir le faire ici. Est-ce que ça… ?
— Non, non, c'est très bien. Qu’est-ce que tu vas leur lire ?
— On m'avait dit que ce serait fourni sur place...
— Je ne suis pas au courant. Tu veux que je te trouve quelque chose ?
— Attends, je vais improviser.
— Tu te sens d'attaque ?
— Étonnamment, oui.
— Je te les laisse donc.

École de Lumio

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La généalogie : d’illustres ascendants (III)

Arbres généalogiques de ma mère jusqu'à Charlemagne.

Après des mois de recherche qui me font connaître des laboureurs, des cultivateurs, des manœuvriers, des vignerons, des cloutiers, des tisserands, des ferronniers et des scieurs de long, j’avais tout de même un ou deux marchands et deux procureurs du roi, entre Henri IV et Louis XIII.

Arbres généalogiques de ma mère jusqu'à Charlemagne.

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D'argent à la croix de gueules [4]

Croix de Saint-Georges

On m’a vue depuis bien longtemps
Partout,
Sur plusieurs continents,
À plusieurs époques.
Et ceux qui me voient aujourd’hui ne savent pas d’où je viens.
Et pourtant ils m’accompagnent tous les jours
Sans se douter,
Sans savoir,
Sans connaître,
Sans vouloir connaître.
Croix de Saint-Georges

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Deux Vincent verts

Sirop d'érable

— C’est toi qui rapportais du sirop d’érable ? Notre mère nous en donnait à la cuiller quand nous avions mal à la gorge, alors… nous avions souvent mal à la gorge !

Me rappela-t-elle ceci assise dans l’herbe pendant que je peignais ou sur le stationnement au moment du départ ?

Sirop d'érable

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Amis du futur, j'ai vu...

Amis du futur,

Je me permets de vous déranger pour vous parler depuis le début de l'année 2022.

J’ignore où vous en êtes. Peut-être la laideur que nous voyons aujourd’hui se dessiner l’a emporté et vous « vivez » donc hors-sol, vos corps enfermés, vos identités et votre personne entièrement numérisés, au travers de plateformes numériques privées.

Ou peut-être avons-nous finalement renvoyé dans les poubelles de l'Histoire les projets fous de passe, d’obligation vaccinale répétée, en constatant leur manque d’adéquation avec la réalité sanitaire, avec les principes sur lesquels nous avions bâtis le Monde d’Avant, imparfait, mais vivable, et surtout avec un rapport réel au fait d’être vivant, en corps autant qu’en esprit et en âme.

Quoiqu’il en soit. je voudrais simplement ici témoigner de ce qui se passe sous mes yeux d’homme né au siècle précédent, pourtant réputé difficile, et qui est assez horrifié par ce qu’il voit.

Ainsi, j’ai vu…

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Des heures historiques et sinistres

Je savais depuis des mois que la France connaîtrait un moment historique cet hiver. Cette première phase est sinistre, puisque l’Assemblée nationale vient de voter en première lecture ce qui n'était qu'une « théorie du complot » il y a à peine trois mois : l’instauration d’un passeport vaccinal conditionnant les droits fondamentaux hérités de siècles de luttes à l’injection répétée d’un produit expérimental risqué, non obligatoire et assez peu efficace.

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La généalogie : un nouveau monde, ancien (I)

— Tu te souviens où se situe notre lien de parenté ? »

Désireux de répondre à cette question de ma lointaine cousine Élodie l’an passé, j’ai rassemblé quelques petites notes dont une que sa mère m’avait griffonnée quinze ans plus tôt la première fois que nous nous étions rencontrés. Je l’avais longtemps gardée, puis numérisée et conservée.

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Le monde d'hier, Stefan Sweig

Europe

Aujourd'hui que l'Europe est synonyme de crise économique, de mépris des peuples, d'institutions anti-démocratiques, il est difficile de voir l'espoir qu'elle a représenté en plein tourment des deux guerres mondiales. Stefan Sweig, né autrichien dans une famille juive aisée et intégrée, d'un empire considéré comme solide, rêvant d'une citoyenneté de nomade européen, mourra en 1942, apatride, exilé d'un pays dont il aura connu l'éclatement de 1918 puis la disparition sous l'Anschluß hitlérien.

« il me restait du temps, après mon travail qui n'était pas trop absorbant, pour cet autre travail qui me paraissait le plus important dans cette guerre : préparer la réconciliation future. »

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Une épitaphe

Texte de 2008, écrit donc plus de dix ans avant mon infarctus.

Et si j’apprenais que je devais mourir dans quelques mois?

Amusant, l’élagage dans l’allégresse que, semble-t-il, cette idée, encore sans fondement, j’espère, provoquerait dans nos activités : « Désolé les gars, je vais mourir, alors vous comprenez… ».

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Fin du monde

Noir
Panne de secteur
Petites loupiotes sur mon vélo et mon casque
Phares...
Plus d’électricité
Tout est noir sauf les phares aveuglants des voitures, les gyrophares des autos de patrouille de la police, les clignotants des camions d'Hydro-Québec et les vers luisants des vélos sur Laurier et la Côte-Sainte-Catherine…
Une image de fin du monde...

« Quoi, la fin du monde ?
Je ne veux pas rater ça
Je crève ma bulle et j’accours ! »

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Un Pleyel

Piano Pleyel 1849

De passage à Metz, j’ai été invité à visiter la maison étrange d’un ami, qui héberge outre quelques clavecins, des estampes japonaises du début du 20e siècle, quelques violes de gambe — qu’il fabrique et dont il joue —, un piano Pleyel de 1849 ! Dans une petite salle de concert aux murs décorés de tableaux nébuleux et remplie de chaises hétéroclites, juché sur une petite estrade, en bois clair vernis, il trône seul.

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