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L'heure du conte : le vivre ou l'écrire

École de Lumio

— Ah c'est toi ?
— Oui je me suis proposé pour les séances de lecture de conte et on m'a demandé de venir le faire ici. Est-ce que ça… ?
— Non, non, c'est très bien. Qu’est-ce que tu vas leur lire ?
— On m'avait dit que ce serait fourni sur place...
— Je ne suis pas au courant. Tu veux que je te trouve quelque chose ?
— Attends, je vais improviser.
— Tu te sens d'attaque ?
— Étonnamment, oui.
— Je te les laisse donc.

École de Lumio

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Deux Vincent verts

Sirop d'érable

— C’est toi qui rapportais du sirop d’érable ? Notre mère nous en donnait à la cuiller quand nous avions mal à la gorge, alors… nous avions souvent mal à la gorge !

Me rappela-t-elle ceci assise dans l’herbe pendant que je peignais ou sur le stationnement au moment du départ ?

Sirop d'érable

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Amis du futur, j'ai vu...

Amis du futur,

Je me permets de vous déranger pour vous parler depuis le début de l'année 2022.

J’ignore où vous en êtes. Peut-être la laideur que nous voyons aujourd’hui se dessiner l’a emporté et vous « vivez » donc hors-sol, vos corps enfermés, vos identités et votre personne entièrement numérisés, au travers de plateformes numériques privées.

Ou peut-être avons-nous finalement renvoyé dans les poubelles de l'Histoire les projets fous de passe, d’obligation vaccinale répétée, en constatant leur manque d’adéquation avec la réalité sanitaire, avec les principes sur lesquels nous avions bâtis le Monde d’Avant, imparfait, mais vivable, et surtout avec un rapport réel au fait d’être vivant, en corps autant qu’en esprit et en âme.

Quoiqu’il en soit. je voudrais simplement ici témoigner de ce qui se passe sous mes yeux d’homme né au siècle précédent, pourtant réputé difficile, et qui est assez horrifié par ce qu’il voit.

Ainsi, j’ai vu…

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Une épitaphe

Texte de 2008, écrit donc plus de dix ans avant mon infarctus.

Et si j’apprenais que je devais mourir dans quelques mois?

Amusant, l’élagage dans l’allégresse que, semble-t-il, cette idée, encore sans fondement, j’espère, provoquerait dans nos activités : « Désolé les gars, je vais mourir, alors vous comprenez… ».

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Au 40 de l'avenue

« Moi, je suis Napoléon, et toi, Lafayette. » ou bien avions-nous choisi chacun pour soi-même nos noms de code ? Pour moi, je l’avoue, c’était d’abord une référence aux deux chiens des 101 Dalmatiens, même si j’avais une vague idée du Lafayette original et que porter son nom avait du panache. Mais je comprenais aussi que pour Fabrice, il y avait quelque valeur supplémentaire à prendre le nom de Napoléon — que je connaissais beaucoup moins bien alors — et qu’il avait pris la meilleure part dans ce partage.

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Y en a un seul !

Un samedi matin, au collège du Bel-Air, en contrôle d’histoire portant sur la Première guerre mondiale. La veille, hébergé chez des voisins, j'avais passé la soirée à étudier les opérations militaires plongé dans un très gros et très vieux livre d’histoire aux pages odorantes et aux illustrations collées et protégées de papier de soie.

Alexander Von Kluck

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